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histgeopremière
15 juin 2020

Lundi 15 Juin

Corrigé :

               En 1916 sur le front Ouest, une vaste opération qui nécessite la coopération étroite des états-majors alliés se met en place pour percer les tranchées ennemies sur la Somme et rompre le front constitué de tranchées. Une intense préparation matérielle se traduit par la bataille la plus meurtrière de la guerre.

Une bataille coordonnée

               En juin 1916, alors que les Poilus se battent à Verdun contre les Allemands depuis le mois de février sans pouvoir l’emporter, le commandement britannique, emmené par le général Douglas Haig, en coordination avec l’état-major et les autorités politiques françaises, décide d’engager massivement les troupes britanniques lors d’une grande bataille sur la Somme, afin de soulager ses alliés.

Une bataille de matériel

               Les moyens mis en œuvre sont colossaux. En amont de la bataille, des centaines de kilomètres de routes, voies de chemin de fer, canaux sont aménagés pour transporter vers ce nouveau front matériel de guerre, troupes et approvisionnement. La première semaine d’engagement, du 25 juin au 1er juillet 1916, les Britanniques ont disposé 1 437 canons tous les 18 mètres pilonnant jour et nuit les positions allemandes à raison de près de 8 000 obus par heure.

Une mort de masse

               Le bilan humain est terrible : en moins de cinq mois, on dénombre plus d’un million de victimes. Près de 445 000 morts et disparus, dont près de la moitié pour les Britanniques, plus de 600 000 blessés dont les plus nombreux sont allemands. Le bilan territorial est maigre pour ne pas dire inexistant : sur une bande de 35 kilomètres de large, l’avancée maximale des troupes alliées est de 10 kilomètres en profondeur.

La bataille de la Somme, engagée par les Britanniques, archétype de la guerre industrielle, de la mort de masse et des tranchées, se solde sur place par un échec, mais permet aux Français de tenir à Verdun.

 

            B/ Les nouveaux fronts et l’appel aux colonies

 

            Avec le prolongement de la guerre, chaque camp se trouve de nouveaux alliés en 1914 et 1915. L’Empire ottoman et la Bulgarie se rangent du côté des puissances centrales, alors que l’Italie rejoint les Alliés. De nouveaux fronts s’ouvrent dans les Balkans, le nord de l’Italie et, hors d’Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

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Ainsi, en 1915, les Alliés débarquent dans les Dardanelles pour essayer de prendre le contrôle des détroits et permettre de faire la jonction entre les Alliés et la Russie. Mais l’opération échoue face à la résistance des Turcs.

            Les puissances de l’Entente font aussi appel aux soldats des colonies et des dominions (Indiens, Africains, Australiens, Néo-Zélandais, Canadiens) qui sont conduits par bateau sur les différents théâtres d’opération, ce qui amplifie l'aspect mondial du conflit.

 

- Alliés : pays qui appartiennent à la Triple-Entente ou qui la rejoignent au cours de la guerre.

- Dominion : colonie britannique qui a obtenu le droit de se gouverner elle-même tout en reconnaissant la reine d’Angleterre comme souveraine.

 

            C/ Une guerre aussi maritime

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 Pourquoi les Allemands décident-ils de lancer une guerre sous-marine à outrance en 1917 ?

 

            Pour bloquer le ravitaillement de l’Allemagne par la mer, les Alliés organisent un blocus de l’Allemagne en mer du Nord. Les Allemands répliquent en coulant avec leurs sous-marins des navires militaires, marchands ou civils (Lusitania, mai 1915). En 1917, dans le but d’asphyxier l'adversaire, ils se lancent dans la guerre sous-marine à outrance et leurs U-boote (noms des sous-marins) coulent tous les navires marchands, quels qu’ils soient, qui se dirigent vers les côtes britanniques.

           

- Blocus maritime : fait d’empêcher tout ravitaillement d’un pays ennemi en rendant impossible l’accès des navires à ses côtes et ses ports.

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